Le groupe américain OneRepublic s’est produit à l’Olympia le 2 mars dernier, après trois années d’absence, et avant un prochain concert prévu en octobre au Zénith de Paris. Une démonstration de force de deux heures, entre tubes et reprises, par OneRepublic qui a déversé sa pop rock ultra efficace sur l’Olympia.
20h52, dans une ambiance baignée de lumière rose et violette, les couleurs de l’artwork de cette mini tournée et de l’album à paraître, les six membres de OneRepublic arrivent l’un après l’autre sur la scène de l’Olympia., Ryan Tedder, le chanteur, en bon dernier, casquette à l’envers vissée sur le crâne et guitare en bandoulière. Le concert peut commencer, et on peut d’emblée dire que la locomotive OneRepublic va rapidement se mettre en marche.
Sans décor ni écran, lors de cette soirée, OneRepublic égraine ses plus grands tubes. Car après trois années de pause (« pour prendre le temps de vivre une vie normale, d’avoir des enfants, regarder des séries sur Netflix… » dixit les intéressés), les membres de OneRep avaient hâte de revenir sur scène. Ils sont si heureux d’être là, face à nous. Un retour qui commence par une mini tournée Européenne dans des petites salles, comme l’Olympia. Une aubaine en ces temps d’épidémie de coronavirus. Sujet avec lequel Ryan Tedder ne manque pas de plaisanter à de nombreuses reprises.
Un mini tour de chante avant la sortie au printemps prochain d’un nouvel album, « Human« , qui a été terminé à Paris, puis une nouvelle tournée à l’automne qui passera par le Zénith de Paris le 22 octobre 2020.
Si le groupe commence avec des chansons plus anciennes (« Kids« , « Good Life« …), c’est seulement après la troisième chanson que le leader prend longuement la parole pour expliquer l’absence du groupe et son bonheur de revenir. Ça y est, la machine OneRepublic est lancée. C’est parti pour deux heures de show sans réel temps mort.
Place à « Rescue Me« , l’une des nouvelles chansons du groupe qui a, pour l’occasion, invité le danseur Salif Gueye pour une carte blanche. Le danseur urbain improvise parmi les musiciens. Un moment très intense. La sauce prend bien avec le public qui attendait impatiemment le retour du groupe. Public qui commence à sauter et danser, en fonction des titres.
Car OneRepublic alterne entre quelques ballades et surtout des titres pop rock bien plus rythmés, dont certains commencent assez lentement avant d’exploser.
Et comme Ryan Tedder écrit, compose et produit des chansons pour de nombreux artistes, avec OneRepublic, ils profitent de ce concert pour interpréter quelques titres dont il est l’auteur. Après l’installation d’un mini studio sur scène, comme à la maison, on a ainsi le droit à « Halo » de Beyoncé, une version unplugged de « Burn » d’Ellie Goulding, mais aussi à la récente « Sucker » des Jonas Brothers, morceau pendant lequel Ryan Tedder installe sur son piano un drapeau français ramassé dans le public. Sur certains morceaux, Tedder joue du piano et, malheureusement pour nous, à ces moments-là il se retrouve dos au public. Quant à Brent Kutzle, c’est avec son violoncelle qu’il accompagne bon nombre de chansons.
Et, tous les musiciens additionnels du groupe rejoignent la scène pour une reprise assez enjouée de « Wonderwall » d’Oasis.
Et ce sont bien évidemment les tubes « Apologize » – interprété ici dans une version plus soutenue que la version studio qui permet à Ryan Tedder de sauter et tournoyer dans tous les sens (comme à plusieurs reprises pendant le concert) – et « Counting Stars« , avec une longue intro acoustique, en fin de set, qui mènent l’ambiance à son apogée.
Un show à l’américaine diablement efficace, généreux. On a hâte de retrouver OneRepublic sur scène à l’automne prochain.
Setlist :
1. Kids
2. What You Wanted
3. Good Life
4. Rescue Me
5. If I Lose Myself
6. Rich Love
7. Secrets
8. Feel Again
9. Halo
10. Wanted
11. Burn
12. Wonderwall
13. Love Runs Out
14. Wherever I Go
15. Sucker
16. Stop and Stare
17. Apologize
18. Let’s Hurt
Rappel :
19. Couting Stars
20. I Lived