Chris de Burgh @ Olympia Paris, 27 mai 2013
J’ai vu Chris de Burgh il y a 26 ans à Francfort. J’étais curieux de retourner voir cet artiste hors pair après tant d’années. J’en garde d’ailleurs le souvenir d’un artiste qui anime énormément son public. Très populaire dans les années 80 avec des tubes comme High On Emotion et The Lady In Red, Chris de Burgh vient de sortir un nouvel album Moonfleet & Other Stories, dont il n’interprètera que trois titres au cours de ce concert. Quand je prends place dans la fosse de l’Olympia peu avant 20h, la salle n’affiche pas complet. A 20h précise, Neil Taylor, guitariste de Chris de Burgh, monte sur scène en première partie de soirée. Il dira lui-même au public de bien veiller au guitariste aux côtés de Chris de Burgh. Le public comprendra plus tard !
Sous de très forts applaudissements, Chris de Burgh et son groupe montent sur scène. La soirée démarre sur le récent et rapide Waiting for the Hurricane. Suit The Spirit Of Man nous ramène près de 30 ans en arrière. Pendant la première partie, Chris de Burgh pioche parmi ses nombreux albums sortis depuis le début des années 80, dont pas moins de 13 albums sur cette tournée. Le très eighties Ship To Store invite le public à taper dans les mains. Le son est particulièrement bien travaillé. Ce premier set se termine sur l’émouvant The Fields Of Agincourt, seul extrait de son prochain album The Hands of Man à paraître. On nous annonce 20 minutes de pause.
Le concert reprend avec un court set acoustique, au cours duquel le groupe interprète les morceaux Tender Hands, les beaux Living On The Island et Timing Is Everything. Le concert regagne en rythme au cours de ce deuxième set beaucoup plus long avec The Ballroom Of Romance, dont la fin du refrain n’est pas sans rappeler celui de Long Train Running de Doobie Brothers. Ce titre est d’ailleurs repris plus loin parmi d’autres reprises, dont Let It Be et Lady Madonna des Beatles, Blue Bayou de Roy Orbison, et surtout Africa de Toto, au cours duquel la majorité du public danse debout. La fête peut commencer. Pendant The Lady In Red, Chris de Burgh passe parmi le public et se laisse photographier. On remarque d’ailleurs une de ses fans habillée d’une robe rouge ! Le public restera debout jusqu’à la fin du concert. Celle-ci se fait doucement sentir avec les tubes que sont Don’t Pay The Ferryman et surtout High On Emotion.
Chris de Burgh fait la quasi-totalité des annonces en français ! Il introduit les morceaux avec charme. Un sans-fautes en terme de communication avec le public. Le concert prend fin à 22h45 après pas moins de 30 titres interprétés. Agé de 65 ans, Chris de Burgh a offert à son public parisien un concert très fourni et sans aucune faiblesse. Durant le dernier morceau The Moonfleet Finale, il donne de nombreux autographes au public. Chris de Burgh quitte la scène sous le regard émerveillé du public.
Chronique par Jerôme Leduc / Photos par Mario Ivanovic