C’était de la pure folie festive au Trianon le 7 mars dernier. De James Walsh en première partie, accueilli chaleureusement par un public déjà au taquet, jusqu’à la fin du concert des vedettes de OneRepublic qui ont fait l’unanimité, le sol de la salle du Boulevard Rochechouart n’a cessé de trembler toute la soirée.
Un rideau blanc s’étale à la verticale sur scène. Le groupe américain, pile à l’heure, fait son apparition derrière l’écran géant. C’est un jeu d’ombre et de lumière pour Light It Up, chanson extraite de leur dernier album Native, qui ouvre le bal. Des cris et des applaudissements s’élèvent alors que tombe le drap et qu’apparaissent les membres de OneRepublic. La folie s’accentue quand le groupe entame Secrets !
Ryan Tedder est de ces chanteurs qu’on adore ! Il bouge sur scène, il est plein d’énergie et appelle le public à le suivre. Il est capable de chanter dans les graves comme de s’envoler dans les aigus avec Can’t Stop. Sa voix est impressionnante. Les musiciens de OneRepublic n’ont rien à lui envier : ils sont tous talentueux chacun dans leurs domaines au violoncelle, au violon, à la guitare, au clavier, à la batter… OneRepublic est un groupe dont la générosité n’est pas sans rappeler celle de The Lumineers.
Quand c’est au tour de Stop and Stare de leur premier album Dreaming Out Loud, Ryan Tedder se tait et donne le micro au public qui élève la voix au son de la musique. Les fans étaient totalement dans le concert avant même qu’il n’ait commencé. Pas besoin d’être sollicité pour chanter, un échange naturel se passe entre la foule et le groupe. L’ambiance est tellement chaleureuse et le public tellement passionné qu’on sent le sol trembler au rythme de la musique !
Un peu d’intimité s’installe avec un rideau blanc qui sépare de nouveau la scène. Ryan Tedder s’installe au piano et chante Apologize. Le public est scotché. Un moment vraiment émouvant se passe au Trianon avec Preacher. Et puis sur l’écran blanc défilent des images de Paris quand se joue un Come Home prenant. Zach Filkins introduit Counting Stars, avec un solo magique de guitare espagnole. C’est la fête de nouveau. On ne peut s’empêcher de bouger les pieds. Le reste du concert se déroule sur le même ton.
Je n’avais jamais vu OneRepublic en concert. J’ai été enchantée. Je suis sortie le sourire accroché à mon visage et mes pieds continuaient de danser. C’est un groupe qui laisse des marques positives sur le moral et l’organisme.
Chronique : Béatrice Le Leu / Photos : Jean-Philippe Schaller