Megadeth, Olympia Paris, le 22 août 2023
Les concerts de hard rock & metal se multiplient à l’Olympia. Si Helloween, Avatar, et Alestorm s’y sont produits la saison passée, Megadeth a ouvert le bal de cette nouvelle saison tandis que Carpenter Brut, ainsi que Beast In Black et Gloryhammer y sont programmés respectivement en octobre et janvier prochains. Retour sur un concert exceptionnel.

Crédit photo « GregH Photographer »
Alors que la période estivale bat son plein, les fans étaient au rendez-vous pour assister au concert avec Megadeth en tête d’affiche de l’Olympia. La date affichait complet depuis plusieurs semaines. C’est donc un véritable privilège que d’assister à cet événement dans le cadre intimiste de l’Olympia, alors que le groupe se produit habituellement au Zénith (en double tête d’affiche avec Slayer en 2011 et en première partie de Five Finger Death Punch en 2020).

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C’est le groupe de heavy metal français Existence qui ouvre les hostilités devant une salle déjà comble. Le combo, présent sur les mêmes planches en première partie de Helloween en 2022, convainc le public par son enthousiasme et la qualité de sa prestation. Existence puise son inspiration dans les groupes tels que Judas Priest, Accept et Iron Maiden. Une première partie de qualité !

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A 21h, la tension monte et le public s’impatiente. La scénographie est imposante avec des écrans géants. Megadeth entre en scène 10 minutes plus tard sur Hangar 18, morceau qui ouvre leurs concerts depuis maintes années. Suit Dread and the Fugitive Mind qui a fait son retour dans la setlist du groupe depuis 2022 après une longue absence.

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Puis, le groupe enchaîne avec ses titres les plus emblématiques et pioche dans l’intégralité de sa riche discographie, dont pas moins de trois extraits tirés de l’album culte Rust in Peace. Dave Mustaine croule sous les acclamations du public avant d’introduire le titre We’ll be back, hélas le seul titre issu de l’excellent dernier opus The Sick, the Dying… and the Dead!) et de rappeler qu’il s’agit de leur album qui s’est le mieux classé dans les charts français.

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Le line-up est stable et bien rodé avec James LoMenzo à la basse, revenu au sein du groupe après une longue pause, Kiko Loureiro (ex-Angra), virtuose de la guitare et véritable aubaine pour Dave Mustaine de l’avoir à ses côtés, ainsi que Dirk Verbeuren (ex Soilwork) à la batterie.

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Quelque peu inquiets face aux critiques relatives aux récentes prestations vocales de Dave Mustaine, nous sommes très vite rassurés. Le leader du groupe est en forme, et il peut même compter sur le soutien du public. Ce dernier s’en donne d’ailleurs à cœur joie sur A tout le monde avec son célèbre refrain chanté en français.

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Le show prend fin après seulement 1h20. Un set donc un peu court mais intense et condensé qui laissera un souvenir unique au public. Le concert a été promu avec la mention « Une salle mythique pour un groupe qui l’est tout autant, tous les éléments semblent réunis pour faire de ce concert un moment historique ! » Sans aucun doute !
Chronique : Thorsten Wollek / Photos : GregH Photographer