La programmation du dimanche est très alléchante, les risques d’averses n’ayant pas découragé les fans. J’aperçois la fin de prestation de Lofofora mais ne suis pas complètement emballé. Je me réfugie sur la main stage pour entendre Trivium délivrer des morceaux sans grande nouveauté.
Les écrans géants diffusent le concert de Children of Bodom : ça semble pas mal, mais un peu trop de solos du guitariste-chanteur à mon goût. Au moment où Sabaton démarre son show, une énorme pluie s’abat sur l’hippodrome de Longchamp. Dans ces conditions, une partie du public choisit de s’abriter tandis que les autres sortent les ponchos et autres parapluies. Ça dure et transforme une partie de la plaine en marres de boue : le mois de juin est décidément capricieux en région parisienne.
Le blues-rock de Rival Sons sonne vraiment bien sur la deuxième scène. Le son du guitariste est très gras (il nous fait admirer sa collection de Firebird) et se marie à perfection avec le clavier et la chaude voix éraillée du chanteur : à suivre ! C’est maintenant l’heure de Megadeth. La scène est sobre, Dave Mustaine semble content d’être là. Le groupe délivre une bonne prestation, Dave Mustaine et Kiko Loureiro prenant alternativement les solos tandis que Dave Ellefson (qu’on a croisé sur le stand Jackson un peu plus tôt pour une séance de dédicace) et le batteur impriment une rythmique implacable. Le groupe alterne ses classiques et les morceaux du dernier album « Dystopia », pour conclure sur l’enchainement habituel « Symphony Of Destruction » – « Peace Sells » – « Holy Wars… The Punishment Due ».
Il revient à Rammstein de clôturer ces 3 jours de rock’n’roll et une bonne partie du public est venue pour eux aujourd’hui. J’assiste aux 3 premiers morceaux des allemands, qui arrivent accompagnés d’un feu d’artifice et envoient un son très lourd qui ravit l’assistance. Bonne première édition du Download festival parisien. Nous attendons avec impatience l’affiche de l’année prochaine !
Chronique : Stéphane Toutlouyan