La journée du samedi démarre par Apocalyptica sur la main stage : les 3 violoncellistes démontrent que ces instruments se prêtent bien à un traitement extrême et l’adjonction d’un chanteur amène un plus indéniable.
Je me dépêche pour aller me poster devant la deuxième scène où Mass Hysteria déboule et délivre un concert enthousiasmant : les morceaux sont compacts et alternent des rythmes rapides et des chansons plus lentes, le chanteur Mouss hypnotise la foule et établit un contact très chaleureux avec ses fans. Il descend jouer dans la fosse, accompagné des 2 guitaristes. Mass Hysteria termine sur le traditionnel « Furia », non sans avoir organisé et déclenché plusieurs circle pits et un énorme wall of death. Respect à ces musiciens chevronnés qui prennent toujours autant de plaisir à jouer et auraient mérité un horaire à la hauteur de leur maîtrise !
Retour sur la main stage pour un set de Saxon assez classique mais qui nous rappelle de bons souvenirs des années 80. Baby Metal prend la suite : après des problèmes techniques qui retardent le démarrage de leur prestation, la curiosité japonaise joue ses morceaux, assez classiques, menée par une chanteuse et 2 danseuses adolescentes qui accompagnent la musique avec des chorégraphies martiales : assez bof …
Je m’attarde devant Biffy Clyro, plutôt rock et assez inspiré, avant de me poster devant Jane’s Addiction. Dave Navarro semble énervé : peut être est-ce dû à quelques problèmes techniques qui perturbent la prestation qui démarre avec 10 minutes de retard. Perry Farrell est affublé d’un costard doré aux motifs serpentesques, Dave Navarro est vite torse nu tandis que des stripteaseuses dansent dans le fond de la scène. Ils jouent les morceaux « Stop ! », « Been caught stealing » qui en ont fait un des groupes majeurs de l’indie rock US des années 90, ainsi qu’une reprise « Rebel rebel » de David Bowie, avant de terminer avec « Jane says », morceau pendant lequel 2 jeunes filles tatouées, suspendues par des crochets plantés dans le dos, se balancent au bout de longs filins de chaque côté de la scène. Pas mal mais un peu trop court.
A peine le temps de jeter une oreille à Korn avant de quitter les lieux : son compact, Jonathan Davis très à l’aise dans son rôle de leader charismatique, formation assez fascinante.
Chronique : Stéphane Toutlouyan