Halestorm @ Bataclan le 16 mars 2015
Ils l’avaient annoncé sur les réseaux sociaux il y a quelques semaines… Après un passage très remarqué au Trabendo, le 30 avril 2014, les membres du groupe Halestorm sont revenus ce 16 mars 2015 dans la capitale pour la tournée de leur dernier album Into The Wild Life sur la scène du Bataclan. Introduit en première partie par les groupes Wilson et Nothing More, ce n’est pas moins de 16 titres qui on été joués par le groupe, dont les nouveaux morceaux : Amen, Mayhem, Apocaliptic et I Like It Heavy. Revenons sur cette soirée très… Hard Rock !
Il est un peu plus de 19h00, le groupe Wilson arrive sur scène et chauffe la salle à grands coups de poings en l’air avant que le chanteur ne poursuive avec une petite démonstration de jeu de baguettes sur des bouteilles de bière… jusqu’à ce que les autres musiciens assoiffés ne lui dérobent partie par partie son instrument de musique ! Le concert, de courte durée, se termine par un plongeon dans la foule pour le chanteur du groupe.
C’est ensuite au tour de Nothing More qui vient remettre de l’huile sur le feu, faisant monter encore de quelques degrés la température d’un public déjà bien en forme. Lors de leur passage, eux n’ont pas fait de « beer drum » mais plutôt de la « bass tapping band » en plein milieu de leur concert. Un trio de tapping qui a fait sortir des notes visiblement appréciées du public.
Enfin, c’est aux alentours de 21h00 que Halestorm arrivent sur scène et commencent leur show avec le titre Mz Hyde. La foule est au rendez-vous, excitée, et accompagne Lzzy Hale au chant. Puis le groupe enchaine sur les tubes It’s Not You, Freak Like Me et Amen avant d’interpréter Innocence au cours de laquelle Joe Hottinger nous fait un très mélodieux solo de guitare.
Lzzy prend ensuite la parole et rend hommage aux filles venues en nombre : « Merci les filles d’être là. Vous êtes superbes ! Faites-moi du bruit ! ». Et c’est dans un hurlement de femmes que débute Daughters of Darkness. La température est alors au maximum, les filles sont déchainées… ça sent l’œstrogène ! Et les tubes s’enchainent : Apocalyptic, Rock Show, et le groupe n’a que quelques secondes pour reprendre son souffle avant de se voir réclamer par le public qui hurle son nom.
Puis Lzzy prend à nouveau la parole et propose une love song avant de confesser au public : « Nous sommes tout le temps sur la route et nous ne rentrons pas souvent à la maison. Alors ce soir, ma maison c’est Paris ». Lzzy commence alors à interpréter Break In, seule d’abord, avant d’enchainer avec le groupe sur le titre Familiar Taste of Poison qui est de suite repris en cœur par la foule.
C’est maintenant au tour d’Arejay de faire son drum solo. Il est surexcité, commence par jouer avec ses baguettes avant de les changer pour des baguettes géantes qu’il lève au ciel en lançant au public un « This is what i mean ! ». Son show est ahurissant. Arejay termine par ces quelques mots : « Merci d’être venu, vous avez la plus belle ville du monde ! ».
Le groupe interprète ensuite la chanson Mayhem, enchaine sur I get off, et, constatant l’engouement du public pour cette dernière, Lzzy s’exclame lors du premier rif : « Vous la connaissez celle-là ! ». La température monte encore un peu plus ! Enfin, arrive le titre tant attendu Love bites (So Do I), suivi de I Miss the Misery où la encore, le solo de guitare est très apprécié, tandis qu’à l’opposé de la scène Josh Smith ne fait qu’un avec sa basse.
Le groupe quitte la scène avant de revenir pour le rappel et d’interpréter I Like it Heavy et de terminer par son traditionnel morceau de fin Here’s To Us. Le groupe salue la foule à plusieurs reprises et Lzzy termine par ces mots : « Merci Paris, nous sommes Halestorm ! ».
Dans le public qui a rempli la salle on pouvait recenser tous les âges, la plus jeune rockeuse présente ayant sans doute été cette petite fille de 4/5 ans, sur les épaules de son papa et qui, sous son casque de protection, savourait pleinement le moment. Halestorm est un groupe qui monte puissance et dont le succès auprès du public français n’est plus à prouver. Et même si l’on apprécie la promiscuité que peut offrir le Bataclan, on peut s’attendre rapidement à voir la bande de Lzzy fouler les planches de Bercy. En tout cas on leur souhaite !
Chronique et photos : Jeremie Besche