Corson @ Cafe de la Danse, Paris le 14 novembre 2014
A quelques semaines de la sortie de son premier album, Corson a fait une halte au Café de la Danse. Il s’agit seulement de son deuxième concert en tête d’affiche à Paris, après une première date au Divan du Monde en avril dernier. A l’inverse des dates effectuées en première partie d’artistes comme Boy George, Morten Harket et Skip The Use, Corson peut se vanter de chanter devant un public venu voir que lui ! Accompagné de cinq talentueux musiciens, Corson ne laisse pas le temps au public de s’ennuyer.
Tout vêtu de noir avec un blouson en cuir, Corson entre en scène accompagné de son violoncelliste. Les premières notes de Make A Stand se font entendre. Ce morceau mélancolique, se construisant couche sur couche, monte en puissance avec l’arrivée des musiciens. Très belle entrée en matière ! Le public en fosse hésite à s’avancer devant la scène pour ne pas déranger la vue des premiers rangs assis. Sur demande de Corson, le public ose finalement occuper le devant de la scène.
Une large partie des titres est évidemment issu de son premier album. Plus rock sur scène que sur disque, les titres sont magnifiquement réarrangés. Nous remarquons très vite le travail méticuleux de Fabien Mornet, son guitariste au physique très jeune. Dès le début du concert, Corson occupe tout l’espace et n’hésite pas à aller voir ses musiciens tout à tour, se mettant notamment à genou devant son violoncelliste pour lui coller un bisou.
Invité à chanter sur le duo Ces Choses-Là sur l’album de Sopie-Tith récemment, cette dernière (vêtue d’un t-shirt avec une photo de Jacques Chirac !) est venue soutenir Corson à chanter cette magnifique chanson, comme en avril dernier au Divan du Monde. Le public, d’une grande fidélité, a répondu présent à toutes les sollicitations de Corson, entre autres sur le titre entraînant Eldorado.
Lors d’un mini-set acoustique, Corson a repris Sunday Bloody Sunday de U2, suivie de Raise Me Up (Je respire encore), dont le refrain a été repris par toute la salle. Ce dernier titre, avec Loud et The Rainbow, marquent clairement les moments forts de cette soirée. Malgré quelques problèmes de voix, Corson a indéniablement conquis le public parisien. Nous sortons de la salle avec le plein d’énergie ! Notre meilleure découverte cette année ! Nous attendons avec impatience la sortie de l’album et espérons avoir encore de nombreuses occasions de vous parler de cet artiste attachant.
Chronique : Thorsten Wollek / Photos : Michela Cuccagna
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