The Pretty Things @ Le Gibus Paris 19 mars 2013
Nous avons assisté à une leçon magistrale des Pretty Things au Gibus. Le nom de Pretty Things ne vous inspire rien ? Alors petit cours d’histoire du rock : Dick Tayler (bassiste de Pretty Things) crée avec Mick Jagger et Keith Richards le groupe qui deviendra les Rolling Stones en 1962 ! Quand Brian Jones rejoint le groupe, Dick Taylor se sent exclu et quitte le groupe pour créer les Pretty Things avec Phil May, qui prendra la place de chanteur. Brian se fera lui-même évincer du groupe quelques années plus tard en raison de problèmes de drogue avant de mourir dans sa piscine dans des conditions restées inconnues à ce jour.
Suite à des problèmes techniques, les Pretty Things montent sur scène peu après 21h devant une salle étonnamment bien remplie. En observant la foule, on aperçoit pas mal de jeunes. Nous ressentons quelques frissons en voyant Phil May et Dick Taylor devant nous, car il s’agit des deux membres fondateurs des Pretty Things. Phil May, le leader du groupe, est particulièrement en forme.
Jouant dans le style rhythm’n’blues qui fera également la gloire des Stones à leurs débuts, Les Pretty Things nous ont offert une setlist en or. Quelques titres sont également issus de leur période psychédélique. On ne leur en voudra pas, car l’album S.F. Sorrow est considéré comme un chef d’œuvre et se défini comme le premier opéra rock sorti fin des années 60. C’est principalement l’album Get The Picture, le deuxième album des Pretty Things, qui est mis en avant. En milieu de soirée, le groupe nous offre un petit set acoustique. Les incontournables ne manquent pas : Don’t Bring Me Down, sur lequel démarre le show, Get the Picture, SF Sorrow Is Born, Honey I Need, Come See Me et la reprise de Bo Diddley Come On Momma.
Comme cela fut annoncé, Les Pretty Things ont invité Little Bob et Henry Padovani, ex-membre du groupe Police ! Ils rejoignent le groupe à la fin du concert pour des titres plus ou moins improvisés. Alors que Little Bob n’est pas grand, comme son nom l’indique, il surprend par la place qu’il prend sur scène. Plus rock’n’roll que rhythm’n’blues ! Le groupe clôt la soirée sur son hymne LSD.
Cela fait 50 ans que ça dure ! Et ce n’est pas encore terminé !