Sea Girls au Point Ephémère, Paris le 5 février 2020
En pleine épidémie de grippe hivernale, on se fait violence pour aller découvrir la nouvelle sensation pop britannique sur les bords du Canal de l’Ourcq.
Les toulousains Renarde ouvrent le bal : les chansons sont agréables et légères, inspirés par ce qui s’est fait de meilleur de ce côté-ci de la Manche (les noms de Gamine et des Innocents me viennent à l’esprit). Présentés par le magazine Rolling Stone comme le nouveau groupe à suivre, les Sea Girls montent sur scène en mode cool.
Ils sont jeunes, ils ont des jolies gueules et attirent forcément des groupies qui connaissent les paroles par cœur ! Le chanteur/guitariste Henry Camamile a un visage assez juvénile mais en même temps mature ; il déroule les paroles d’une voix douce et assurée, tandis que le guitariste Rory Young virevolte et sautille autour, pendant que le bassiste Andrew Dawson et le batteur Oli Khan dressent une rythmique efficace.
C’est très agréable, ça fait penser à Kele Okereke et Bloc Party, la vague pop-rock anglais des années 90, mélodies accrocheuses et refrains qu’on peut scander à tue-tête.
Les Sea Girls enchainent la quasi-totalité de la quinzaine de singles sortis depuis la création du groupe à Londres en 2015, parmi lesquels je retiens « Violet », « Closer » et son gimmick qui rappelle le folklore irlandais, et « Call me out ». Ils reviennent pour le rappel et concluent une chouette soirée live avec le morceau « Lost », un des premiers singles du groupe en 2017 .
Chronique : Stéphane Toutlouyan