Clisson – 21/06/2015 : Hellfest day 3 !
Le dimanche, il faut se remotiver parce que le soleil tape encore très fort et que plein de bons groupes nous attendent … mais la fatigue se fait sentir. J’arrive en début d’après-midi pour constater que Red Fang joue sur la scène principale : c’est pas mal du tout et le public qui s’est levé tôt en redemande. Habitués à se produire sur la scène de The Valley, voilà que le groupe occupe pour la première fois la Mainstage.
Je reprends mes pérégrinations sur les scènes annexes, en l’occurrence Altar, pour la prestation de Ne Obliviscaris et le groupe a beau intégrer un beau gosse qui joue du violon et chante plutôt bien, c’est très orienté black metal … et je n’accroche pas.
C’est maintenant au tour d’Hollywood Undead de s’agiter sur la main stage. Le public semble un peu surpris par la configuration du band, leur attitude (pour ma part, j’ai du mal avec cette mode qui consiste à cacher son visage avec des bandanas ou des masques) et leur musique : on dirait un collectif de rappers qui échangent les instruments au gré des chansons. Ils tombent les masques au bout de 3 morceaux et leur énergie finit de convaincre le public : à suivre.
Je fais un tour vers le Metal corner, lieu où les festivaliers peuvent compléter leur panoplie vestimentaire et musicale : je constate que la corne de brume, dans laquelle on se fait servir sa bière, se porte à la ceinture. Exodus enchaine sur l’autre scène principale : c’est du lourd, ça va très vite, ça déclenche un circle pit qui n’en finit plus, jusqu’au point où le chanteur Steve Souza demande aux participants de faire preuve de solidarité et de « relever celui qui se retrouverait à terre ».
Après une pique à Gary Holt, le guitariste historique parti remplacer Jeff Hanneman chez Slayer (et visiblement, ça ne plait pas beaucoup …), le groupe termine sur un des morceaux phares de leur premier album (on parle là de l’année 1984 … ça ne nous rajeunit pas), « Strike of the beast ».
Je ne me rappelle plus bien de la prestation de A day to remember … un comble ! Ha si ; ce sont des américains, ils ont des looks d’étudiants et jouent une musique qui oscille entre du metalcore et du pop-punk. Nuclear Assault délivre un concert maitrisé. Le son qui accompagne Cavalera Conspiracy est assez impressionnant, et on se demande alors pour quelle(s) raison(s) il n’est pas possible de garantir un son similaire à tous les groupes qui jouent sur une des scènes principales, même s’il est évident que les conditions climatiques y sont pour beaucoup. En tout cas, les frères Cavalera assurent, le guitariste et le bassiste ne sont pas en reste et ça donne un très bon concert pour les représentants du Brésil.
Je retente ma chance sur la scène Altar : c’est Cannibal Corpse qui s’y colle, ils jouissent d’une bonne réputation … mais je n’arrive pas à rentrer dedans … Malheureusement je dois déja quitter les lieux et regrette de ne pas pouvoir assister au passage des vedettes de la journée, à savoir Limp Bizkit, In Flames et Korn.
Je quitte donc Hell City et repart vers la gare, en traversant le charmant village bucolique de Clisson : j’ai une pensée pour les autochtones qui vont bientôt pouvoir recommencer à vivre normalement.
Synthèse à l’issue de ma dernière journée au Hellfest : les 3 jours sont finalement passés très vite et on a hâte d’être à l’année prochaine pour remettre ça !
Chronique : Stéphane Toutloyan / Photos : Julien Chazeaubenit (http://www.photo-concert.fr)