Simple Minds @ Zenith Paris, le 24 novembre 2013
Certains s’en souviendront peut-être. En août 1986, Simple Minds enregistrait son sublime album live Live In The City Of Lights au Zénith de Paris. 27 ans plus tard, voilà que le groupe remonte sur les mêmes planches. Ayant assisté à ce concert sublime, on en oublierait presque toutes ces années écoulées. Mis à part le nouveau et indédit Broken Glass Park, tous les titres précèdent l’année 1991. Un show qui met à l’honneur les titres des années 80 au grand bonheur des fans. Normal me direz-vous, car cette date s’inscrit dans le cadre du Greatest Hits+ Tour.
C’est le groupe électro-pop anglais Fenech-Solar qui ouvre le bal. Parfaitement dans l’esprit de Simple Minds, Fenech-Solar arrive à capter l’attention du public avec des morceaux accrocheurs sur fond de synthés. Dommage que le son ait été un brin trop fort. L’apport de la batterie donne un coup de pouce à la plupart des morceaux. En attendant Simple Minds, le public a fait la hola, chose qui ne se produit que rarement au Zénith.
Peu avant 21h, une longue intro nous annonce le début du concert. Les lumières de la salle restent allumées pendant que de la fumée commence à se propager sur scène. Quand les lumières s’éteignent enfin, les musiciens prennent place tour à tour sur les premières notes de Broken Glass Park, un morceau qui aurait facilement sa place sur l’un de leurs premiers albums. Suit Waterfront, au beat hypnotisant. Jim Kerr communique énormément avec son public et n’hésite pas à s’approcher pour tendre la main aux fans.
« Now a song for Mister Mandela », dit Jim Kerr. Mandela Day offre un moment de répit. Pendant le festif Promised You A Mircacle, le public n’hésite plus à cacher sa joie. Mêmes les derniers rangs particicpent activement. Glittering Prize nous ramène plus de 30 ans en arrière. Jim Kerr quitte la scène quelques minutes pendant l’instrumental Theme For Great Cities, sur lequel brille Charlie Burchill, guitariste co-fondateur de Simple Minds. Discret sur scène, son jeu à la guitare est l’une des principales marques de fabrique du son de Simple Minds.
Le concert gagne en intensité avec Someone, Somewhere in Summertime, qui convainc même les plus indécis à se lever et à chanter. C’est incontestablement l’un des favoris du public. Simple Minds nous ramène encore plus loin dans leur discographie avec This Fear Of Gods, The American et Love Song. Dommage que Simple Minds n’ait pas laissé place à au moins un titre issu des albums plus rock, notamment l’excellent Good News From The Next World.
See The Lights, de l’album Real Life, nous ramène au début des années 90. Nous aurions aimé entendre également Let There Be Love du même album. On sent la fin du concert approcher avec le tube Don’t You (Forget About Me). Simple Minds a mis les moyens pour le jeu de lumières. L’arrière scène est habillé d’un mur de spots.
Let It All Come Down, comme son l’indique,calme les ardeurs. Le morceau profite du magnifique jeu de slide de Charlie Burchill. Simple Minds quitte son public français adoré sur Sanctify Yourself et l’indispensable Alive and Kicking. Ce très beau concert nous prouve une fois de plus, que la musique de Simple Minds se déguste mieux en live.
Chronique : Thorsten Wollek