Rush @ O2 London, 24 mai 2013
Rush est certainement l’un des groupes plus méconnus des groupes connus ! En tout cas en ce qui concerne la France. En tournée dans le cadre de son nouvel album Clockwork Angels, Rush ne donne que très peu de dates en Europe. Aucune date n’étant prévue en France (leur dernier passage à Paris date de 1992 !), nous avons pris le chemin du O2 à Londres. Etant habitués à la salle de Bercy, nous sommes impressionnés par sa taille gigantesque. La voix et le jeu de basse de Geddy Lee, la technicité de Neal Peart à la batterie et le style du jeu de guitare d’Alex Lifeson font de ce trio canadien un groupe unique. Rush a joué deux sets et sont restés sur scène pendant 3h !
Après un court-métrage mettant en scène les musiciens du groupe, Rush monte sur scène vers 20h sous les acclamations du public londonien. Rush démarre très fort avec Subdivisions, suivi de The Big Money et Force Ten, tous trois datant de leur période synthé dans les années 80. Le premier set favorise d’ailleurs cette même période, ainsi que celle des années 90, parmi lesquels le magnifique Bravado et Where’s My Thing, comprenant le premier solo de batterie. Neal Peart est reconnu comme étant l’un des meilleurs batteurs de cette planète. Il fera trois solos au cours de la soirée ! Les lumières se rallument déjà pour une pause méritée.
Après un court entracte, Rush reviennent pour 2ème set très long, qui démarre avec l’intégralité du nouvel album Clockwork Angels. Bien que cela soit à la mode de jouer l’intégralité des albums en concert, ce type d’exercice ne plaît pas à tout le monde. Rush réussit ce tour de force grâce à la qualité des chansons, ainsi qu’à l’apport d’une section à cordes, composé de 7 musiciens installés derrière la batterie.
Rush redonnent un coup de souffle en attaquant avec Manhattan Project, tiré de l’album Power Windows, dont ils n’ont malheureusement pas joué Marathon, l’un de leurs meilleurs morceaux dans les années 80. A peine ce morceau terminé, Neal Peart reprend avec son principal solo très complexe car basé sur des triolets. L’ambiance de la salle monte crescendo sur les derniers morceaux avant les rappels, soit Red Sector A, YYZ et surtout The Spirit Of Radio. Rush reviennent sur scène pour interpréter Tom Sawyer et le morceau 2112, tiré du même album sorti en 1976, qui reste l’un des favoris des fans.
Alors que la capacité du O2 est impressionnante, le public est resté plutôt calme. Ce n’est que vers la fin du concert que celui-ci s’est fait entendre, notamment sur The Spirit Of Radio et Tom Sawyer, tubes qui ont marqué un tournant dans la carrière du groupe. Nous rentrons satisfaits en direction de Paris en ayant atteint notre objectif : voir et entendre cegroupe qui a marqué l’histoire du rock sur ces quarante dernières années.
Merci à Diary Of An ADI pour les photos (www.diaryofanadi.co.uk)