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Interview de Arcania

Arcania, groupe français originaire de la ville d’Angers,  viens de sortir un deuxième opus Dreams Are Dead. Crée il y a quinze ans, leur bassiste Guillaume Rossard revient sur l’histoire difficile du groupe, entre autres la perte de leur batteur et de nombreux changements de line-up. De style trash mélodique, Arcania a encore de beaux jours devant lui. C’est en tout cas ce qu’on leur souhaite !

Peux-tu présenter Arcania à nos lecteurs ?

Guillaume Rossard : Arcania est un groupe de trash moderne, même si je ne sais pas si ça se dit. Le groupe existe depuis quinze ans. Nous sommes amis depuis notre tendre enfance. On avait les mêmes goûts musicaux et avons donc eu envie de créer notre propre groupe. On a eu pas mal de changements de line-up depuis nos débuts. On a également appris à jouer de nos instruments au fur et à mesure, car nous ne les maitrisions pas du tout au départ. On vient de sortir notre deuxième album Dreams Are Dead.

Votre musique est trash, mais à la fois très mélodieuse. D’où vient ce savant mélange ?

Guillaume Rossard : C’est un mot d’ordre que nous nous sommes toujours donnés depuis la création. Tous les instruments doivent être mélodieux. Cela vaut également pour la batterie. Notre musique est donc rapide, violente et mélodieuse à la fois.

Votre première démo est sortie en 2001. Sweet Angel Dust, votre premier album, n’a vu le jour qu’en 2010. Pour quelle raison avoir attendu aussi longtemps ?

Guillaume Rossard : Les changements de line up nous ont énormément freinés. Il y en a eu une dizaine ! Notre batteur, co-fondateur du groupe, est décédé entre temps. Ça nous a foutu un sacré coup ! Nous avons quand même décidés de poursuivre avec ce groupe. La pré-production de Sweet Angel Dust a été enregistrée en 2008. On n’a pas chaumés entre la sortie du maxi et l’album, car on a pensé cet album différemment de ce que nous avions faits sur le maxi.

Entre Dreams Are Dead et le précédent album il s’est également écoulé beaucoup de temps.

Guillaume Rossard : Il faut savoir que nous avons fini de l’enregistrer il y a un an jour pour jour. Il a fallu du temps pour le label, la pochette…

Parlons justement de la pochette. Elle est magnifique ! Elle rappelle un peu les pochettes d’albums concepts.

Guillaume Rossard : On a pour objectif de faire passer des émotions et une ambiance spécifique au travers de notre musique. Il ne s’agit pas d’un concept pour autant. La pochette traduit le passage de l’enfance à l’âge adulte. La pochette de Sweet Angel Dust traduit d’ailleurs bien ce côté éphémère, car les images et les rêves que tu as en tant qu’enfant s’estompent au fur et à mesure. C’est la même chose pour Dreams Are Dead, même si c’est abordé de manière différente : le personnage sur la lune qui tend ses bras pour atteindre les étoiles symbolisant ses rêves. On aborde toujours ce fossé entre l’enfance et l’âge adulte.

Le mot « rêves » apparaît dans plusieurs titres et ce dans le titre de l’album. Cela ressemble pourtant bien à un concept !

Guillaume Rossard : Je parlerais plus d’idée générale. Il n’y a pas de fil conducteur entre les chansons. Il s’agit plus d’une idée générale que d’un concept à part entière.

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L’album jouit d’une qualité de son exceptionnelle.

Guillaume Rossard : Il nous fallait une bonne production. Nous l’avons enregistré dans le même studio à Angers ou nous avons également enregistré Sweet Angel Dust. Ils sont pointilleux sur tout et connaissent parfaitement leur travail. C’est un bonheur que de travailler avec eux.

Les critiques sont très bonnes pour Dreams Are Dead. Que ressens-t-on en les lisant ?

Guillaume Rossard : Une grande satisfaction ! Le travail fourni paie malgré tout. Notre but premier est que les gens apprécient notre musique. On a envie qu’ils se reconnaissent dans notre musique.

Comment vois-tu cet album par rapport au précédent ?

Guillaume Rossard : Sweet Angel Dust est certainement plus difficile d’accès. Sur ne nouvel album nous avons veillé à placer des refrains facilement mémorisables et des morceaux moins alambiqués. Nous aimons beaucoup le mélange du style progressif tout en veillant à faire ressortir des éléments qui reviennent. Le morceau instrumental Days End All Dreams est un bon exemple où tout s’entrecroise au fur et à mesure. Sur Dreams Are Dead on pousse les choses plus loin techniquement tout en restant mélodiques afin que ça parle aux gens.

Cela répond-il également à l’objectif de permettre de nouvelles découvertes à chaque nouvelle écoute et d’éviter que l’auditeur se lasse trop rapidement ?

Guillaume Rossard : Oui, exactement. On voulait éviter de perdre l’auditeur, comme c’était plus le cas sur le premier album. On a écrit des arrangements qui nous satisfassent déjà en tant que musiciens et que les auditeurs prennent plaisir à nous écouter en découvrant des petits détails à chaque nouvelle écoute. J’aime cette idée d’écouter un album pendant quinze ans et que tu y découvres un  détail qui t’as échappé jusque-là. Ça montre à quel point cela a été pensé.

J’ai été surpris de découvrir que vous aviez joué au Metal Corner sur le Hellfest en 2012. Comment en êtes-vous arrivé là ?

Guillaume Rossard : Au fur et à mesure de concerts. Nous habitons dans la région, et puis ça fait 15 ans qu’on existe. Donc on commence à connaître du monde. Sweet Angel Dust avait été bien reçu. C’était un aboutissement ultime pour cet album.

J’ai été surpris par la bonne ambiance lors du Hellfest. Que peux-tu nous dire au sujet de l’état d’esprit du metal ?

Guillaume Rossard : C’est un milieu très humain. C’est une beuverie générale dans aucun débordement. C’est un festival où les gens vont pour faire la fête.

Que de demander quels sont vos influences musicales, je préfère que tu me citent tes 5 albums favoris ?

Guillaume Rossard : Far Beyond Driven de Pantera, California de Mr. Bungle, Ah Um de Charles Mingus, The Gathering de Testament et Nola de Down.

Je suis surpris que tu n’aies pas cité Metallica, car ce groupe semble vous avoir influencé.

Guillaume Rossard : En fait je n’écoute pas Metallica à la différence des autres membres du groupe. J’écoutais Pantera à la place.

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Propos recueillis par Thorsten Wollek

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