En pleine tournée, -M- alias Mathieu Chedid a posé ses ailes d’ange dans un Zénith plein à craquer. Il a offert à ses fans un voyage poétique à travers tous ses univers…
2 h 20 de pur spectacle, poésie et Magie entremêlées, -M- a tout donné et bien plus encore… Avec lui, on a dansé, ri, frémi, chaviré et bien sûr chanté ! Et parfois même tout ça quasi en même temps.
« Faut que ça monte très très haut ce soir ! » Autant dire que l’on a touché les étoiles plus d’une fois et filantes en plus.
M a plusieurs cordes à sa guitare… tantôt rock électrique quasi métallique, tantôt mélancolie et délicatesse en mode acoustique intimiste. La scénographie très visuelle se plie à son art : un énorMe M avec effets de Miroir au recto et lignes brisées façon arMatures de Métal se déplace au gré des chansons. Un M fait de projecteurs descend des cintres et –M- filmé en live est projeté au fond de la scène. Avec une formation musicale réduite (bassiste et batteur), -M-,a jonglé entre les morceaux de son dernier opus « îl », certifié double platine, et titres cultes, grosses guitares et claviers. « Océan », « Onde sensuelle », « A tes souhaits », « Nostalgic du cool » sur lequel il invite sur scène, quelques-uns des nombreux enfants présents dans la salle.
Celui qui vit la scène « comme une énergie, un partage » juché sur ce qu’il appelle sa « papamobile » vole alors parmi les spectateurs en leur susurrant à l’oreille ses chansons les plus douces : « Ma Mélodie », « La Bonne Etoile » (moment magique avec les milliers de téléphones des spectateurs brillant comme autant d’étoiles), « Qui de nous deux », « La Vie tue » et « La Seine ». On se laisse bercer par ce conteur des merveilles.
Et hop, soudainement, les musiciens se lancent dans un remix du « Gimmick » improvisant sur les notes du fameux « Da funk » des Daft Punk. S’enchaînent ensuite avec jubilation, « Le Complexe du Corn Flakes », « Je Dis Aime », « Laisse Aller » et « Ma grosse Bombe ». On ne quitte pas l’ambiance boîte de nuit avec le tubesque « Machistador » qui fait littéralement trembler la salle à la lumière des boules disco.
-M- dédie les derniers morceaux à sa grand-mère, sa sœur Emilie et l’oriental « Baïa » à sa mère, dont le public chante encore le refrain tandis que –M- a quitté la scène… pour revenir avec les Mojo Boys munis des fameuses lunettes de -M- pour un final hystérique. Tout le monde au zénith en dansant le Mojo !
Une montée en puissance, parsemée de moments plus calmes, M généreux et brillant a assuré. Après deux rappels, on repart heureux, pleins de bonnes ondes, galvanisés par ce que l’on vient de vivre. Un grand moment de folie douce, de musique et de chaleur humaine. –M- appartient à la grande famille des artistes (il remercie d’ailleurs chaleureusement le public de lui permettre d’en être un). -M- Aime sa famille et sa famille, c’est aussi nous, alors on lui dit -M-… on t’AiMe !