Little Barrie : un grand nom du rock a la Boule Noire 1 comment

Little Barrie performing in Paris, La Boule Noire. Crédit Photo:© Mauro Melis

Après avoir assuré la première partie du groupe mythique The Stone Roses la veille à la Cigale, Little Barrie étaient en tête d’affiche à la Boule Noire en ce mercredi 5 juin 2013. La salle était loin d’être pleine à craquer, mais l’ambiance était surchauffée (au sens propre comme au sens figuré) tant le trio anglais, sur scène, s’est donné.

Ne vous y trompez pas : Barrie est grand ! Et pas parce qu’il porte ses petites chaussures à talonnettes, mais bien parce qu’il joue de la gratte comme un véritable guitar hero des temps modernes. Sous ses faux airs de Thomas Fersen, Barrie Cadogan possède « le don ». Le garçon a tout de même accompagné en live et collaboré en studio avec des groupes et artistes tels que Primal Scream, Edwyn Collins, Morrissey, Paul Weller, Saint Etienne, The Chemical Brothers, ou encore The Proclaimers, rien que ça… Accompagné de son fou de batteur Virgil Howe et d’un bassiste qui transpire la coolitude, j’ai nommé Lewis Wharton, il nous apporte ce qu’il se fait certainement de mieux en matière d’indie, d’alternative, de funk et de jam rock à l’heure actuelle.

Little Barrie performing in Paris, La Boule Noire. Crédit Photo:© Mauro Melis

On les avait déjà vus se produire fin 2012 à Mains d’Oeuvres, la petite salle de Saint Ouen. Little Barrie ont enchaîné cette fois deux « grandes » salles parisiennes deux soirs d’affilée, la Cigale et la Boule Noire. Première partie dans la première, tête d’affiche dans la seconde, on est sûr de s’injecter une bonne dose de rock endiablé. Modestes, généreux, drôles, ces anglais originaires de Nottingham n’ont malheureusement pas la notoriété qu’ils méritent. Et si c’était un choix ? Et si cela les rendait encore plus attirants ?

Little Barrie performing in Paris, La Boule Noire. Crédit Photo:© Mauro Melis

Dès leur entrée en scène sur les planches de la Boule Noire, Virgile entre dans un état de transe, les doigts de Lewis libèrent le groove et Barrie fait rugir sa guitare rouge pour lancer le show avec le premier titre Surf Hell. C’est bien l’enfer dans la salle : la musique enflamme la foule à tel point que la salle se transforme rapidement en fournaise. Le groupe ajoute encore quelques degrés lorsqu’ils entament Tip It Over où les solos de Barrie font littéralement entrer la fosse en fusion. Virgile, les yeux tournés vers le ciel, le sourire fendu jusqu’au deux oreilles, fait danser sa chevelure ondulée à mesure qu’il tape comme un beau diable sur la grosse caisse.

Little Barrie performing in Paris, La Boule Noire. Crédit Photo:© Mauro Melis

Les longs cheveux de Lewis restent raides et ne bougent pas d’un poil. C’est le bassiste qui commence au chant le morceau New Diamond Love alors que Barrie invite le public à reprendre avec lui « New Diamond Love, it’s a New Diamond Love… ». La participation de l’audience est à nouveau requise sur le titre Love You. Très The Who, ce titre fait remuer plus d’un popotins avec ce rythme qui s’accélère et cette cadence infernale imposée par la guitare de Barrie, blanche cette fois. Les morceaux s’enchaînent à toute allure, la foule est en nage.

Little Barrie performing in Paris, La Boule Noire. Crédit Photo:© Mauro Melis

Un petit rappel d’un titre, un petit concert (toujours trop court de Little Barrie) dans une toute petite salle, mais un grand bonheur de retrouver cette énorme formation qui transpire aussi fortement le rock.

Plus de photos du concert de Little Barrie à la Boule Noire sur le site Sound of Violence

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

  1. Le rock à l'état pur des Little Barrie au Point Éphémère, Sep 13, 2015
    […] Little Barrie aiment les petites salles de Paris et investissaient ainsi le Point Éphémère ce mercredi 9 septembre dernier. Le trio anglais, emmené par le très talentueux Barrie Cadogan, a offert son style de jeu simple mais ô combien efficace, pour présenter leur dernier album Shadow. […] Reply

Artiste/groupe

Afterbeat Aimée Mann Apocalyptica Archive Arctic Monkeys Asaf Avidan Babyshambles Bastille BB King Ben Ellis Bernard Allison Biffy Clyro Billy Talent Black Light Burns Black Star Riders Bloody Betroots Brad Brian May & Kerry Ellis Brit Floyd Bryan Adams Celtic Legends Chickenfoot Children Of Bodom Chris Isaak Death Cab for Cutie Deep Purple Dropkick Murphys Electric Guest Epica Escape The Fate Everything Everything Flavia Coelho Fleetwood Mac Flower Kings Garbage Gerry Mc Avoy Goldfrapp Gossip Half Moon Run Hellfest Imagine Dragons In Extremo INXS Irish Celtic Jake Bugg Jamie Cullum Jamiroquai Jason Lytle John Cale Johnny Lang Johnny Winter Joy Wellboy Katie Melua Keane King Krule Kopek La Grande Sophie Leon Russell Letz Zep Little Barrie Marillion Mark Lanegan Mathieu Chedid Megaphonic Thrift Michael Schenker Midlake Miles Kane Morcheeba Morissette Motorhead Mumford & Sons Musical Box Mystery Jets Neal Morse Band Nightwish Odyl Palma Violets Paradise Lost Patrick Rondat Paul Gilbert Pet Shop Boys Peter Gabriel Placebo Queens of The Stone Age Rachael Yamagata Robert Cray Band Rock Meets Classic Roger Hodgson Sahron Corr Saint Saviour Sarah Blasko Seal Seasick Steve Sigur Ros Simple Minds Skip The Use Smashing Pumpkins Soldat Louis Solidays Spin Doctors Stanley Clarke & Stewart Copeland Status Quo Steve Hackett Steve Lukather Steve Miller Steve Vai Steven Wilson Tarja The Australian Pink Floyd The Black Crowes The Computers The Cranberries The Cult The Cult The Dubliners The Editors The Killers The Levellers The National The Pretty Things The Script The View The Waterboys The Who Tom Petty Tony Mc Alpine + Patrick Rondat Toto Travis UFO Van Morrison Villagers Waltari Wishbone Ash Yo La Tengo Zucchero ZZ Top
En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l’utilisation de cookies pour améliorer votre expérience d’utilisateur et vous offrir des contenus personnalisés.