Letz Zep @ Olympia Paris 1 fevrier 2013
Seulement un an, jour après jour, après leur dernier passage à l’Olympia, nous assistons au retour du tribute band Letz Zep pour interpréter les plus grands tubes de Led Zeppelin. Dans un Olympia quasi complet, plusieurs générations se retrouvent pour célébrer ce qui fut le groupe le plus légendaire des seventies. Tenez-vous prêts à décoller.
Letz Zep nous offre une magnifique rétrospective de la carrière de Led Zeppelin pendant plus de deux heures de concert. La performance musicale de Letz Zep nous avait déjà surpris lors de leur premier passage à Paris l’année dernière. Comme à l’époque de Led Zeppelin, Letz Zep démarre avec le puissant Rock and Roll. Visuellement très proche de l’original, Letz Zep a pour objectif de donner l’impression au spectateur d’assister à un concert original de Led Zeppelin. Et le public semble se prendre au jeu. Robert Plant aurait dit lui-même avoir eu l’impression de se voir sur scène !
Après une première partie composée d’un best-of qui donne le tournis, dont Babe, I’m Gonna Leave You, Ramble On, Good Times Bad Times, Letz Zep s’offre un entracte mérité. En revenant 20 minutes plus tard, le groupe s’adonne à un court set acoustique avec Going To California et Bron-Y-Aur Stomp avant de repartir avec Kashmir, dont la reprise de Puff Daddy l’a rendue célèbre auprès d’un public plus jeune. Tout au long du concert, chaque musicien a droit à son quart d’heure de gloire. Nous retenons surtout le solo de batterie endiablé et le solo de guitare à l’archet de violon, pratique lancée par Jimmy Page lui-même. Steve Turner remplace John Paul Jones à la basse et prend place derrière les claviers pendant les morceaux Since I’ve Been Loving You et No Quarter. Le chanteur Billy Kurke, que nous avions interviewé l’année dernière peu avant leur première date parisienne, épate la salle avec sa voix si proche de celle de Robert Plant, mais également sa ressemblance physique avec son idole.
Seul regret : l’ensemble des spectateurs ont des places assises. Ainsi, c’est seulement pendant le morceau Moby Dick et son solo de batterie que les premiers spectateurs se lèvent. Ils sont imités par toute la salle quand les premières notes de Whole Lotta Love se font entendre. Après deux rappels, Black Dog et Immigrant Song, Letz Zep quittent la scène sous les applaudissements d’un Olympia conquis.