Black Light Burns @ Divan du Monde Paris 9 fevrier 2013
Projet parallèle de Wes Borland, le guitariste du célèbre groupe américain Limp Bizkit, Black Light Burns donnait un concert au Divan du Monde samedi soir. Toujours dans la mouvance metal, Wes Bordland et sa formation ont offert une prestation musicale et scénique convaincante.
Il faut d’abord pouvoir pousser la porte et ensuite parvenir à se faufiler à travers la foule pour trouver une place, tant la fosse du Divan du Monde est bondée. C’est le chanteur gallois Jayce Lewis accompagné de ses musiciens qui assure la première partie de cette soirée tintée de metal. Un petit set d’une demi-heure à peine pour échauffer gentiment les esprits du public et préparer la venue des BLB.
Barbe bien fournie, chevelure humide et dégaine très classe, Wes Borland entre sur scène bien tôt pour faire les réglages. Tout de suite à l’aise avec le public, l’américain originaire de Nashville, Tenessee est impatient de commencer. Le temps d’échanger quelques blagues avec le bassiste Dennis Sanders et le concert démarre fort. Les Black Light Burns, auteurs de deux albums studios et de deux compilations, improvisent plus ou moins la setlist en fonction de l’humeur de chacun des membres du groupe, ainsi que de l’ambiance qui règne dans la salle. Borland attend même les requêtes du public.
Stop The Bullet, Mesopotamia, Scream Hallelujah, It’s Good To Be Gold… les gros morceaux de BLB défilent. Le rythme est rapide lorsque Wes Borland se muni de sa guitare électrique ; beaucoup plus lent quand il s’empare de sa guitare sèche pour plonger le Divan dans une atmosphère moins metal et plus alternative. Il chante juste et bien, expose tout son talent de guitariste dans des solos endiablés et laisse même entrevoir quelques talents de danseur. Épaulé par le guitariste Nick Annis, les parties d’instru sont vraiment appréciables.
L’ancien membre de Limp Bizkit ne cesse de se mouiller les cheveux entre deux titres. Les premiers rangs en prennent plein les yeux et en ont pour leur argent. D’ailleurs, Borland déverse autant de litres d’eau, de sueur et de salive sur toute la surface de la scène. Les membres du groupe se chambrent mutuellement et apostrophent le public, lequel répond aussitôt. Dans la fosse, les pogos ont mis du temps à venir mais ont finalement animé une bonne partie du show.
Wes Borland termine le set torse nu et joue les dernières notes d’un concert solide pour les fans comme pour les curieux. Il s’octroie même un bon bain de foule, où il passe d’ailleurs de longues minutes à serrer les mains et à se laisser photographier. Une belle prestation des Black Light Burns qui ont connu un bel échange avec le public.