The Cult @ Bataclan Paris 19 septembre 2012
Après 3 ans d’absence, The Cult fait un comeback réussi à Paris. Au sein d’un Bataclan mi- rempli, le groupe monte sur scène avec 30 minutes de retard. Formé en 1981 dans le mouvement post-punk, The Cult opte finalement pour le style hard-rock en 1987. Avec seulement 9 albums à son actif, The Cult a fait date avec les albums « Love » et « Electric » au cours des années 80.
Chanteur au sein des Doors (version années 2000 en compagnie de deux membres d’origine) en tant que remplaçant et sosie de Jim Morrison, Ian Astbury avait réussi le pari de reprendre la place de Jim. Outre sa ressemblance avec Jim, à l’époque où ce dernier habitait Paris, Ian Astbury imite tout aussi bien sa gestuelle. On remarque également une ressemblance avec Michael Hutchence, l’ancien leader de INXS.
Billy Duffy (guitare) et Ian Astbury (chant) forment depuis près de 30 ans un duo inséparable, à l’instar de Mick Jagger et Keith Richards. Ian Astbury arbore une veste au col de fourrure et des lunettes de soleil, qu’il retirera seulement en fin de concert. Vocalement, Ian Astbury est au mieux de sa forme. Billy Duffy, fidèle à sa coupe de cheveux courte en pics, nous laisse contempler des tatouages sur son bras droit.
On a droit à une très belle entrée en matière avec le puissant « Lil’ Devil », tiré de leur album « culte » Electric et nous prouve que The Cult est au top de sa forme. Nous avons néanmoins été surpris de la courte durée du concert avec 80 minutes seulement.
Pas moins de cinq sur 17 titres sont tirés de leur dernier album « Choice Of Weapon ». « Wild Hearted Son » et “Sweet Salvation”, tirés de leur album « Ceremony » auraient largement eu leur place pour parfaire la setlist. « Fire Woman », “She Sells Sanctuary” et “Love Removal Machine” qui clôture la soirée, sont les incontournables du concert.
Un petit mot au sujet des autres membres du groupe, Chris Wyse (basse) et John Tempesta (batterie) complètent parfaitement la formation. Le son est particulièrement puissant avec une forte présence de la batterie et de la guitare de Billy Duffy sur fond d’effets wah-wah et de feed-back.
Ian Astbury rappelle à plusieurs reprises que le groupe apprécie particulièrement de jouer à Paris. Cela aurait-il un rapport au fait que Jim Morrison appréciait lui également notre ville lumière pour y finir ses jours ?