Les Américains d’Imagine Dragons donnaient lundi 2 novembre au Zénith de Paris le dernier d’une série de quatre concerts en France dans la cadre du Smoke + Mirrors Tour. Un concert sacrément efficace, à la hauteur de nos attentes, pendant lequel le groupe originaire du Nevada a tout donné.
C’est dans un Zénith de Paris archi complet qu’Imagine Dragons s’est produit lundi dernier. Un groupe plutôt cool, sans fioriture – ce qui tranche avec la ville d’origine du groupe, la clinquante Las Vegas – à l’image de son chanteur Dan Reynolds, à la silhouette élancée, entièrement vêtu de noir, avec un tee-shirt et un short sous lequel s’était glissé un leggins.
La scénographie contenait de nombreuses lumières, deux écrans sur les côtés, mais surtout des miroirs – logique pour le Smoke + Mirrors Tour du nom de leur dernier album sorti en février dernier – brillant de mille feux, servant aussi d’écran de projection aux images d’illustration.
Les quatre membres d’Imagine Dragons, accompagnés pour le show d’un claviériste, ont interprété leurs titres les plus emblématiques, aussi bien issus de leur premier album Night Vision que du second, Smoke + Mirrors. Ils ont aussi repris Forever Young, une chanson du groupe de new wave allemand Alphaville parue en 1984. Un titre interprété presque uniquement à capella dans une pénombre faisant ressortir la brillance des miroirs dans lesquels se réverbéraient les flashs des téléphones portables du public.
Au début, la voix du chanteur, Dan Reynolds, était peu audible, couverte par les instruments, mais ce souci technique a très vite été réglé pour le bonheur de nos oreilles. Toutefois, le son a été plutôt fort tout au long du concert, malgré le port de protections auditives. Dan Reynolds a une très belle voix et est toujours très juste, cela aurait été dommage de ne pas en profiter. Son interprétation et sa justesse ont vraiment séduit pour I’m So Sorry, titre qui a démarré par un très beau solo de guitare électrique de Wayne Sermon. Ce morceau est vraiment le coup de cœur de la soirée. Dan Reynolds a tout donné, si bien que ses cheveux, qui étaient jusque là retenus en arrière, en sont ressortis complètement décoiffés.
Dan Reynolds a l’habitude de tout donner sur la plupart des morceaux, finissant souvent à genoux sur la scène. Sur Roots, titre avec une dimension un peu aérienne, il glisse sur la scène donnant l’impression qu’il va s’envoler. Pendant Polaroid, sa gestuelle était dans un style un peu plus hip hop, titre avec une très belle ligne de basse jouée par Ben Mc Kee, qui avait débuté a capella. Le banjo a fait son apparition sur quelques titres notamment pendant It’s Time, un instrument qui sublime vraiment les morceaux par sa présence.
Imagine Dragons nous ont offert un très beau moment avec Demons, bercé de lumières bleue, violette et verte et de fumée. Puis, On Top Of The World a commencé par un solo de batterie de Daniel Platzman, moment pendant lequel les gradins ont tremblé sous les pieds des spectateurs. Un titre très joyeux, qui fit sautiller Dan Reynolds, accompagné d’images projetées sur les miroirs. Images très graphiques dont on a eu du mal à distinguer ce qu’elles représentent – mais très jolies- comme l’ensemble des images projetées pendant le concert. Dan Reynolds s’est fendu de quelques mots de remerciements en français : « Merci beaucoup », « merci Paris ».
Mais c’est vraiment sur la fin du show que la machine s’est emballée avec les plus gros tubes d’Imagine Dragons I Bet My Life et Radioactive. Dan a commencé le premier tout doucement, en acoustique, puis a été suivi par l’ensemble du public qui connaissait la chanson sur le bout des doigts. On aime I Bet My Life surtout pour son côté folk et entraînant. Pendant le refrain, le frontman s’éclatait, sautant dans tous les sens, et transpirant. Il a aussi joué du tambour. Le groupe a stoppé la chanson net pour mieux embrayer sur Radioactive au début de laquelle Dan Reynolds a continué de jouer du tambour, dans une ambiance faite de lumière rouge, de lasers blancs et de fumée. Très radioactive en somme. Au milieu de ce titre plutôt électro, les quatre membres du groupe ont tous joué des percussions avant de reprendre leurs instruments de prédilection. Un très beau moment de partage avec le public.
The Fall a permis à Imagine Dragons de faire ses aurevoirs au public parisien avec un titre qui a plongé le Zénith dans une ambiance très nature avec des lumière oranges faisant notamment penser à l’automne et ses feuilles tombantes avant un lâcher de confettis.
On n’en attendait pas moins d’Imagine Dragons qui a la réputation non usurpée d’être un bon groupe de scène. Ils ont chanté les plus gros tubes, leurs principaux singles. Tout comme nous, le concert en a ravi plus d’un : sur le chemin du retour, dans le métro, on en entendait ci et là des « Génial ce concert !!!». Seul petit reproche qu’on pourrait leur faire : une heure et demie et quinze chansons ça passe trop vite. On aurait bien repris une dose d’Imagine Dragons avec quelques titres en sus.
Chronique : Laura Bruneau -Photos : Carsten Wilde
Photos concert Imagine Dragon :
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