C’est en me rendant au concert de Morcheeba en juillet dernier que j’ai découvert par hasard le groupe Joy Wellboy. Habitué à ne tendre qu’une oreille lors des premières parties, je dois admettre avoir été agréablement surpris par leur performance. C’est en creusant un peu que j’ai appris que le groupe profitait d’une notoriété déjà établie en Belgique. Sous forme de duo, Joy Adegoke et Wim Janssens (qui forment également un couple dans la vie) proposent un mélange transcendant de pop et de house, même s’il est difficile de précisément catégoriser leur style de musique. Leur nouvel album Yorokobi’s Mantra vient enfin de paraître sur le label Bpitch Control. Un album qui se prête à l’évasion le temps des 12 titres que forment l’album.
Le premier extrait de l’album Lay Down Your Blade donne un aperçu de la qualité de l’album. Sur fond d’une boite rythmique et accompagné d’un jeu de guitare très western, le duo chante à tour de rôle. Leur principal atout est leur complémentarité au niveau du chant, la voix de Wim Janssens étant particulièrement basse. Dès le morceau d’ouverture Before The Sunrise, Joy Wellboy vous emporte par son refrain accrocheur et la voix si particulière de Joy Adegoke. L’influence de Moby est détectable sans pour autant paraître évidente (Why Does My Heart Feel So Bad).
Les morceaux plus pop (I Can Handle et What Baby) cohabitant avec excellence aux côtés des morceaux plus planants (Lay Down Your Blade, Mickey Remedy) et sombres (Disconnected et Buy Me Flowers). A noter que la qualité du son est particulièrement bonne. Je vous conseille donc fortement de prêter une oreille à Joy Wellboy et de ne surtout pas les louper lors de leur prochain passage à Paris.
Chronique : Thorsten Wollek