Nightwish @ Paris Bercy, 17 avril 2012
Après le Zénith de Paris en 2009, Nightwish a fait son premier passage à Bercy ! C’est là une belle avancée dans la carrière du groupe en France, même si la fosse n’était pas remplie.La carrière de Nightwish a démarré en Finlande en 1996. Nightwish a fait naître ce qu’on appelle le métal symphonique. Le départ de leur chanteuse Tarja Turunen en 2007 a failli mettre fin à la carrière de Nightwish, car elle a profondément marqué de son empreinte leur style avec ses capacités vocales en chant lyrique. La suédoise Anette Olzon viendra la remplacer la même année. Avec l’arrivée d’Anette, le style de Nightwish s’est adouci (surement lié à sa voix). Son timbre de voix se rapproche d’ailleurs plus de groupes comme Within Temptation ou The Gathering.
Ce n’est qu’à 21h20 que les lumières s’éteignirent enfin (deux premières parties….) pour 1h45 de show. Pour son passage à Bercy, le show est à la hauteur, avec de nombreux effets pyrotechniques à en faire rougir Rammstein, des paillettes et un écran géant derrière la scène. Le clavier et fondateur Tuomas Holopainen se cache derrière un décor impressionnant de tuyaux d’orgues.
Nightwish a le mérite d’avoir osé interpréter pas moins de 9 compositions de leur nouvel opus « Imaginaerum ». L’accueil du public a été plutôt bon. Nous avons regretté l’absence de titres plus anciens, Stargazers, The Kinslayer, Ever Dream, ou encore Elevenpath. Mais ceux-ci ne sont pas adaptés à la voix d‘Anette Olzon. Le public semble avoir pleinement accepté Anette Olzon, qui manque quand même un peu de prestance face à Tarja Turunen (je vous invite à jeter un coup d’œil sur YouTube)
On a eu droit à un petit froid en fin de concert car après un « Frère Jacques » repris par le public en 2009, Anette a tenté de faire participer le public sur une chanson française….que nous ne connaissions pas ! Heureusement, « Over The Hills and far Away », reprise de Gary Moore, viendra à sa rescousse avant les rappels.
Au final, ce fut un show époustouflant. Nightwish a su mêler des passage puissants avec un set acoustique, dont une très belle version de « Nemo ». Nous garderons de beaux souvenirs de cette soirée qui nous en a mis plein la vue et les oreilles.
A la prochaine fois, et dans un Bercy plein à craquer (on l’espère). Bienvenue à Nightwish dans la cour des grands !