Bernard Allison @ New Morning Paris 11 octobre 2012
Fils du légendaire bluesman Luther Allison, Bernard Allison fait partie des meilleurs guitaristes de blues. Bernard Allison a développé son propre style en injectant une petite dose de funk dans son blues teinté de rock. Ses concerts, qui peuvent durer jusqu’à 3 heures, ne laissent pas indifférent les fans de blues.
Ses passages à Paris quasi annuels sont très attendus tant par le public que par Bernard Allison lui-même, qui a passé 12 années de sa vie à Paris. Il en profite toujours pour inviter quelques amis sur scène, dont le trompettiste de son défunt père Boney Fields, qui rejoint le groupe le temps d’un morceau. Suivra également un talentueux joueur d’harmonica, dont on n’a malheureusement pas le nom.
Bernard Allison, comme à son habitude, rejoint son groupe sur scène après une intro musicale et est annoncé par Jose Ned James (saxophoniste et percussionniste) sous les acclamations du public : « Ladies & gentlemen, boys & girls, please welcome Bernard Allison! ». Et c’est partie sur 2 heures de blues en compagnie de ce groupe, qui est probablement l’un des meilleurs ayant accompagné Bernard Allison. Citons le batteur Erick Ballard, qui seul sur scène délivre un superbe solo de batterie avant une pause bien méritée, et Mike Goldsmith, un très jeune guitariste allemand prodige plus rock que blues, dont on entendra certainement encore parler.
Le concert démarre de la même façon que sur le dernier album live « Live At The Jazzhaus », avec « I would not trat a dog », reprise de Bobby Bland et « Rocket 88 », chanson rock’n roll écrite par Ike Turner. Bernard Allison attaque avec « Bad Love » dès le 3ème morceau, le classique de son père Luther Allison. Pas un concert sans que Bernard Allison ne rende hommage à son idole Jimi Hendrix avec « Voodoo Chile ». Suivent « On the other side », chanson titre de son dernier album studio en date, « Just My Guitar and me » qui clôture le concert, » et l’un des moments forts de ce concert, l’hommage à son père Luther Allison avec « Serious », qui s’étire sur pas moins de 16mn avec une longue intro et des solos au saxophone et à la guitare.
En fin de concert, Bernard Allison nous offre un medley avec quelques classiques du Rock, Smoke on the Water (Deep Purple), Paranoid (Black Sabbath) et La Grange (ZZ Top). Nous quittons le New Morning à 23h30 avec une bonne dose de blues dans le sang.
Photos Bernard Allison @ New Morning Paris 11 octobre 2012