Calogero à L’Européen, Paris les 26,27 et 28 février 2018
Avant d’entamer sa tournée « Liberté Chérie Tour » le 10 mars à Amiens, Calogero a fait une halte, pour trois soirs seulement, à L’Européen, salle parisienne de 300 places. Un tour de chauffe dans une salle intimiste avant de se produire dans les plus grandes salles de France (dont Bercy les 5 et 6 juin prochains). Nous avons pu nous glisser parmi les fans de Calogero.
Voir Calogero dans une petite salle avec peu de public c’est encore possible malgré le gros vendeur de disques qu’il est. Fin février, à la surprise générale (l’annonce avait été faite quelques jours avant), Calogero a donné trois concerts à l’Européen, tout près de la Place de Clichy à Paris, devant quelques fans chanceux qui avaient réussi à se procurer une place… Les trois dates ayant très vite affiché complet.
Calogero a bien évidemment fait la part belle à son dernier album, « Liberté Chérie« , en ouvrant le show par le titre éponyme. Viendront ensuite, dans la désordre, « Voler de nuit » – dont le clip vient de paraître – ; « Julie » ; « Fondamental » ; « Premier par sur la lune » ; ou encore « Le vélo d’hiver », chanson sur la rafle du Vel d’Hiv ; et « On se sait par cœur ».
Même si la tournée « Liberté Chérie » défend les couleurs de l’album éponyme sorti en août dernier, Calogero n’en a pas pour autant oublié ses anciens titres. Bien au contraire.
Tantôt à la guitare, tantôt au piano et accompagné de quatre musiciens multi-instrumentistes, Calogero a égrainé les tubes.
A peine le concert entamé, qu’il chante un très énergique « En Apesanteur« . Pour « Aussi libre que moi » le chanteur avait préparé une introduction avec beaucoup de percussions, très métallique et très rythmée pour laquelle l’un des guitaristes joue de son instrument avec un archet, si bien qu’on a du mal à la reconnaitre. Sur ce titre, Calogero lance un concours de décibels pour le public au son des « oh oh oh ». Calogero a aussi livré une très belle version rock de « Prendre racine ». Sans oublier « C’est dit », « Un jour au mauvais endroit » et « Face à la mer », à l’origine en duo avec Passi, que les deux artistes s’amusent à chanter seul lors de leurs concerts respectifs. « Face à la mer » avait aussi droit à son intro plus rock, avec percussions et sonorités électro.
Très ouvert et bavard, Calogero partage volontiers des anecdotes sur ses chansons, sur sa famille et évoque aussi ses modèles que sont Coluche, Pierre Desproges ou encore Ennio Morricone.
Calogero interprète aussi des titres qui ne sont pas sortis en single comme « Le monde moderne », « Les feux d’artifices », deux chansons extraites de l’album paru en 2014. « Les feux d’artifices » sont accompagnés d’étoiles de lumière rouge projetées sur les murs de la salle. On aura aussi le droit à la très sympathique « Game Over », issue de l’album « Pomme C » sorti en 2007, qu’il n’avait pas chantée en concert depuis fort longtemps de son aveu. A la fin de « Game Over », il rend hommage à Johnny Hallyday avec un petit morceau de « Gabrielle » et son célèbre « J’ai refusé… Mourir d’amour enchaîné ».
Avec plus de deux heures au compteur, Calogero propose non pas un mais deux rappels.
Un premier plein d’entrain qu’il commence en se demandant ce que font les autres chanteurs en coulisses alors que lui en a profité pour enfiler le tee-shirt qu’il portait sur la pochette de son tout premier opus solo, « Au milieu des autres », sorti en 1999. Avant de chanter « Prendre l’air » son premier single. Viendront aussi « 1987 » et « Je joue de la musique« , deux titres entrainants de « Liberté Chérie ».
Calogero quittera définitivement la scène après près de 2h15 de concert et ayant terminé par « Le portrait » au piano.