Blue Oyster Cult : nes pour etre eternels ? no comments

Blue Öyster Cult, Le Trianon Paris le 30 octobre 2022

Après 2 reports dûs au Covid-19, les new-yorkais de Blue Öyster Cult posent enfin leurs flight-cases sur la scène du Trianon pour Halloween ! La salle se remplit tranquillement, pour la première des 2 dates parisiennes de célébration du 50ème anniversaire de ce groupe, formé à la fin des années 60 à Long Island, et qui a tant inspiré des générations de (hard-)rockeurs, depuis le umlaut sur Öyster (coucou Mötley Crüe) jusqu’au symbole du groupe (signe cabalistique qui interroge) qui figurait, dessiné au feutre noir, sur la plupart des sacs US kakis des lycéens dans les années 80, en passant par le mystère qui entourait le groupe (et son nom !) et l’artwork de ses pochettes d’albums …

On peut attester, sans forfanterie, qu’on va participer à l’une des dernières tournées d’un groupe qui a réellement marqué l’histoire du rock’n’roll !

La première partie est assurée par Gaelle Buswel, une grande (ne serait-ce que par la taille !) rockeuse à la chevelure platine qui chante (avec une voix chaude et sensuelle) du rock & blues à la guitare acoustique, accompagnée par un guitariste acoustique lui aussi. C’est plaisant, elle maitrise la scène et arrive à embarquer le public sur ses refrains accrocheurs.

Après une courte interruption, les 5 membres de Blue Öyster Cult débarquent sur la scène du Trianon sur un morceau de Vangelis tiré de la bande originale du film Blade Runner (la science-fiction fait partie des obsessions de B.Ö.C.), acclamés par un public plutôt quinquagénaire. Certes, ce n’est plus le line-up original : le claviers-guitariste Allen Lanier est mort en 2013 et les frangins Bouchard se sont barrés au milieu des années 80, mais il reste le duo inséparable qui chante la plupart des chansons et assure les parties guitare : l’ange Buck Dharma et sa guitare blanche sans tête, et le sombre Eric Bloom tout de noir vêtu, arborant sa Gibson SG noire siglée du logo associant la croix et la faux, dérivé du symbole astronomique de Saturne.

Ils démarrent par le morceau « Transmaniacon MC », tiré de l’album « Blue Öyster Cult » sorti en 1972 et  enchainent avec le titre « That was me » du dernier album en date « The symbol remains » paru en 2020. La scène est très sobre (il n’y a pas grand-chose à part la batterie et les amplis), le son n’est pas très fort, les lumières sont minimales et ça surprend un peu. Après « Golden age of leather » tiré de l’album « Spectres », c’est au tour du hit « Burning for you », extrait de l’album « Fire of unknown origin » : un peu comme une madeleine de Proust, cela nous ramène à notre adolescence, où ces riffs de guitare n’avaient pas encore rencontré la fureur des Metallica, Slayer et autres groupes de whatever-metal !


C’est effectivement un peu troublant de constater qu’aujourd’hui, ça ressemble à de la pop … Les autres membres de B.Ö.C. (certains sont là depuis le début des années 2000) font plus que bonne figure : mention spéciale au guitariste et claviers Richie Castellano qui prend des solos bien sentis. Le groupe joue encore quelques morceaux extraits de leurs albums sortis sur la période de 50 ans qu’ils fêtent présentement (à ce sujet, je vous encourage à jeter un œil aux incroyables pochettes des œuvres déjà citées, auxquelles j’ajouterais « Secret treaties », « Tyranny and mutation » et ma préférée « Cultosaurus erectus », sans oublier les 3 albums live sortis entre 1975 et 1982 qui sont incontournables !).

Avant de quitter la scène, Blue Öyster Cult joue 2 de ses plus célèbres morceaux, à savoir « Godzilla » et son riff intemporel, puis « (Don’t fear) the reaper » et ses chœurs printaniers. Le groupe revient pour jouer 3 morceaux en rappel et conclure sur « Cities on flame with rock’n’roll », morceau sur lequel les silences sont aussi importants que les breaks !


Blue Öyster Cult quitte le Trianon sous les acclamations du public ; on ne peut que regretter qu’ils n’aient pas prolonger notre plaisir en jouant quelques titres du temps de leur apogée, tels que « Hot rails to Hell », « The Marshall plan » ou « The red and the black ». Et surtout leur (excellente) version de « Born to Be Wild » de Steppenwolf. Il n’y a plus qu’à espérer qu’ils reviendront bientôt dans des festivals en Europe.

Chronique : Stéphane Toutlouyan

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