Peter Gabriel @ Paris Bercy, 15 octobre 2013
Après son virage dans le genre classique et son dernier passage à Paris en 2010 lors de son « New Blood Tour’, Peter Gabriel fait son retour « rock » pour fêter la réédition de son l’album à succès So paru 25 ans plus tôt. Pour cette occasion, Peter Gabriel s’est entouré des musiciens qui ont joué sur l’album : Manu Katché (batterie), Tony Levin (basse), David Sancious (claviers) et David Rhodes (guitare). Appelée « Back To Front Tour », cette tournée marque bien le retour de Peter Gabriel aux devants de la scène.
Le concert s’est déroulé en trois parties, en commençant par une courte introduction acoustique pendant laquelle les lumières de la salle sont restées allumées. Le show démarre sur le très beau OBUT. Le groupe rejoint Peter Gabriel pour interpréter Come Talk To Me et Shock The Monkey. L’ambiance s’électrise avec Family Snapshot. Les jeux de lumière font leur apparition. Aucun répit pour le public avec l’enchaînement de Digging In The Dirt, Secret World et Solsburry Hill. Sur The Tower That Ate People, Peter Gabriel se fait littéralement avaler par une tour !
Mais c’est avec sa troisième partie tant attendue que la soirée prend réellement « so »n envol. Quand les premières notes de Red Rain tombent, le public sait déjà que Peter Gabriel jouera l’intégralité de l’album « So ». Outre ses tubesques Sledgehammer, les magnifiques balades que sont Don’t Give Up et Mercy Street, chanté allongé!, ou encore In Your Eyes, Peter Gabriel nous refait découvrir ses pépites rarement jouées en live This Is Your Picture magnifiquement chorégraphiée, et We Do What We’re Told.
Le concert prend fin quand Manu Katché fait trembler une dernière fois ses toms sur Biko, dont le refrain est repris par toute la salle. Certes moins spectaculaire que les « Secret World Tour » et surtout le « Growing Up Tour » avec sa scène centrale, Peter Gabriel reste toujours aussi généreux. En un mot, une soirée émouvante. L’ancien membre de Genesis sera de retour avec un nouvel album en 2014 selon les rumeurs ! Rien n’est jamais certain avec le maestro.
Chronique : Thorsten Wollek