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Interview Joy Wellboy

Réel coup de foudre de notre rédaction, Joy Wellboy est un duo belge qui fait de plus en plus parler de lui. Avec un premier album très réussi dans les bacs, Yorokobi’s Mantra, nous avons rencontré Joy Adegoke et Wim Janssens (qui forment également un couple dans la vie) la veille de leur concert à l’Olympia, en première partie de Morcheeba.

Pour commencer, j’aimerais éclaircir un point : en êtes-vous à votre premier ou deuxième album ?

Joy : Oui, je sais c’est un peu confus. C’est notre premier album officiel.

Wim : C’est notre début officiel.

Joy : Pour le premier album nous n’étions pas entourés des bonnes personnes. C’est la raison pour laquelle nous définissons celui-ci comme notre premier.

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Quelles sont les premiers retours pour cet album ?

Joy : La meilleure chronique que nous ayons eue est celle du magazine Uncut. Quand tu la lis, t’as vraiment l’impression qu’ils l’ont écouté et également analysé les paroles. Nous en sommes très contents.

Wim : Oui, nous avons eu beaucoup chroniques avec de bonnes notations. Mais il y a également des gens qui ne l’aiment pas. Et j’accepte cela.

Joy : Soit ils ne l’aiment pas du tout ou ils l’adorent. Le contraste est très important. Et on le retrouve également sur l’album.

En plus de former un duo, vous formez également un couple ! Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Joy : C’est une histoire un peu compliqué car je connais Wim depuis longtemps. On a beaucoup d’amis en commun. J’adorais sa voix déjà et je voulais chanter un duo avec lui plus jeune. Mais je n’osais pas le lui demander. On parlait beaucoup de lui et je connaissais le personnage. Il a une vraie présence (j’observe le regard fier de Wim). J’entendais des échos disant qu’il n’était pas facile comme band leader.

Wim : Ça c’est vrai !

Joy : Quand on s’est revu, j’avais envie qu’on se rencontre dans des conditions convenables. J’ai donc écrit une histoire pour enfants et lui devait s’occuper des dessins. Il est venu me chercher en train et en fin de compte il n’a jamais fait les dessins. Dix ans plus tard, j’avais fait des démos et le copain avec qui j’avais travaillé dessus connaissait Wim. Il m’a dit que ça lui plairait et qu’il pourrait s’occuper des arrangements. Wim a écouté et a aimé ma musique. On s’est parlé au téléphone comme si on s’était toujours connu et avions le sentiment que nous allions travailler longtemps ensemble.

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C’est bien parti en tout cas. Que ressens-t-on sur scène à côté de la personne avec qui on partage également la vie. Le regard sur l’autre change-t-il à ce moment-là ?

Wim : J’aime beaucoup cette question. Oui bien sûr ! Tu recherches la même personne. C’est particulier quand même de se retrouver tous les deux devant 500 personnes. On aime bien se retrouver ensemble pour transporter des émotions. Mais qu’on soit sur scène ou en studio, elle reste la même à mes yeux. Travailler avec Joy me donne de bonnes énergies.

Joy : On est fiers l’un de l’autre. Mais il y a la pression de faire bien les choses afin de ne pas décevoir l’autre. On reste donc concentré sur ce qu’on fait. Ça rend les choses plus intéressantes car on n’est que deux à créer la musique.

Wim : A aucun moment on peut se cacher car on partage tout. On se voit tout le temps.

Joy : Aussi, au début c’était difficile de combiner vie privée et travail comme on vit ensemble. Mais on a su gérer cela. Pendant les deux premières années on n’osait pas arrêter de travailler notre musique. Entre temps, les choses vont mieux car on arrive à voyager.

Votre musique est extrêmement variée. Arrivez-vous à la définir ?

Joy : Je n’aime pas trop définir notre style avec des mots qui existent déjà. Je la définirais comme héroïque car on essaie de transmettre l’espoir au travers de notre musique. On a envie de toucher les gens et de les inciter à agir. Sinon, pour répondre à ta question, il y a des influences de new wave, des éléments électro et acoustiques. Mais ce qui important, c’est qu’on part toujours de l’histoire et qu’on compose en fonction de celle-ci. On ne va pas se tenir à un style car nos histoires sont variées.

Il y a un aspect sombre et inquiétant dans votre musique. D’où cela vient-il ?

Joy : Moi-même et Wim avons un côté sombre. Si cela s’entend dans la musique, c’est parce-que les moments vécus et racontés sur l’album mettent mal à l’aise.

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Cela se transmet également dans ta façon de chanter.

Wim : C’est planant.

Joy : Ce n’est pas volontaire. Je n’arrive pas à cacher mes émotions. J’écris ce que je ressens. Cela s’entend donc dans notre musique. Aussi, je ressens les émotions de manière exagérée. Quand je me sens bien, je suis en fait très joyeux, comme mon nom le dit. Mais il y a aussi le côté opposé.

Je vois justement un vrai décalage entre la personne que j’ai devant moi et le personnage sur scène.

Joy : Là je réponds à tes questions et suis de bonne humeur. Sur scène, j’essaie de retrouver les émotions que j’ai  ressenties lorsque j’ai écrit la chanson. Mais là je me sens bien et je m’entends bien avec toi.

Wim : C’est aussi la musique qui évoque les émotions. Quand tu écoutes les basses de Disconnected, cela ne te donnes pas envie de chanter de manière joyeuse.

Le nouveau single Lay Down You Blade a la particularité d’être chanté en duo. Cela fonctionne plutôt bien grâce au décalage dans vos voix.

Joy : Ce morceau donne d’ailleurs la direction pour le prochain album. C’est  le dernier morceau que nous avons écrit pour le nouvel album. Les gens demandent pourquoi il n’y a qu’un morceau chanté en duo. En même temps, c’est le seul morceau de l’album sur lequel il était clair que nous devions le chanteur tous les deux.  Ca nous donne en tout cas l’envie d’en faire d’autres.

Vous habitez à Berlin. La ville vous inspire-t-elle musicalement parlant ?

Joy : On a vraiment eu un coup de cœur pour Berlin. On a voulu choisir une ville où on aurait des choses à faire. Une autre raison est que nous avons signé avec un label berlinois. On a écrit déjà pleins de chansons pour le prochain album là-bas.

Wim : Tu peux aussi bien être au calme dans ton studio que d’aller faire la fête.

Joy : On préfère travailler !

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Qu’en est-il des mois à venir ? Je suppose que vous allez beaucoup tourner.

Joy : En fait, on a autant un pied dans cet album que dans le prochain. Mais évidemment on fait d’abord la promotion. On a la chance d’accompagner Morcheeba sur 12 dates. On va aussi sortir notre deuxième single Mickey Remedy.

Pour finir, actuellement sous forme de duo, est-il envisageable que Joy Wellboy évolue avec d’autres membres ?

Wim : Peut-être, car ce n’est pas facile de reconstituer l’album sur scène à deux. Possible que nous fassions appel à un batteur après le deuxième album.

Propos recueillis par Thorsten Wollek

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